André Laude
Le Lumières, derrière la vitre ?
Sur chaque visage
Une agonie m’interpelle Lion en cage
Je tourne dans la cité des morts-vivants
Sans figure
Sans lignage.
Je suis déjà ailleurs autre part
Je suis dans le paysage ignoble
De l’absolu désespoir
Je suis le voyageur rejeté de miroir en miroir
Et qui hurle parce qu’il ne s’y retrouve pas
Et que l’horreur gonfle ses paupières
Et qu’il a tellement faim de lumière
Qu’il mangerait crus les petits enfants aux yeux De craie blanche.
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Van Gogh de Pialat |
André Laude– Un temps à s’ouvrir les veines
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