Sur le visage mortifère, la lumière des errances......
La solitude m’attendait avec l’écho
Dans l’obscure galerie. Une enfant était là
Avec une lanterne et une clef
De cimetière. L’hiver des rues
Me souffla une odeur misérable au visage.
Je me croyais suivi par ma jeunesse en pleurs ;
Mais sous la lampe et mon Hypérion sur les genoux,
La vieillesse était assise : et elle ne leva pas la tête
(...)
Une histoire vraie de Lynch |
Il n’y avait plus de parents, plus d’amis, plus de serviteurs !
Il n’y avait que la vieillesse, le silence et la lampe.
La vieillesse berçait mon cœur comme une folle un enfant mort,
Le silence ne m’aimait plus. La lampe s’éteignit.
Mais sous le poids de la Montagne des ténèbres
Je sentis que l’Amour comme un soleil intérieur
Se levait sur les vieux pays de la mémoire et que je m’envolais
Bien loin, bien loin, comme jadis, dans mes voyages de dormeur.
Oscar Vladislas de Lubicz Milosz. Symphonie inachevée, extraits.
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D'excellents choix de poèmes sur Enjambées fauves.
Chanson d'automne ~ O.V. de L. Milosz | enjambées fauves
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