mercredi 4 février 2015

André Laude


Le Lumières,  derrière la vitre ?



Sur chaque visage 

Une agonie m’interpelle Lion en cage

Je tourne dans la cité des morts-vivants

Sans figure

Sans lignage.

Je suis déjà ailleurs autre part 

Je suis dans le paysage ignoble

De l’absolu désespoir 

Je suis le voyageur rejeté de miroir en miroir 

Et qui hurle parce qu’il ne s’y retrouve pas 

Et que l’horreur gonfle ses paupières 

Et qu’il a tellement faim de lumière

Qu’il mangerait crus les petits enfants aux yeux De craie blanche.





Van Gogh de Pialat


André Laude– Un temps à s’ouvrir les veines