Dans le miroir de l'enfance, aucun visage humain.....
Le Miroir
Nu le miroir contemple
La solitude en elle-même,
Un ciel noir et immense
Qui scintille dans le néant.
C'est le plafond. C'est l'ennui
De mon enfance.
Oui, là, sur l'argent lisse
Il y a la main très ancienne
D'Abel petit garçon
Pier Paolo Pasolini, Les choses
Allemagne année zéro de Rossellini |
Mais dans la brûlante odeur de la nuit
Profane le sifflement d'un garçon plaisante
Avec la mort vibrant dans les coups
De la clochette nue et seule :
Il sera donc toujours aussi pur
L'inconnu qui invisible s'enfuit
À bicyclette sur la chaussée dure
Et perdue dans le silence de la nuit,
Au point de ne pas craindre le monde que l'obscur
Coup de la campagne lui révèle,
Puérile et obstinée dans la nuit.
Pier Paolo Pasolini, Adulte ? Jamais
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L'événement Pasolini Roma - La Cinémathèque française
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