LES TRACES VISIBLES DES PIERRES !
Marcher.......
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Le coeur des pierres....Bergman |
J’irai ainsi, hors des murs, la bouche pleine de graviers. En attendant, je m’avance dans cet espace qui ne se connaît pas, qui ne me retient pas, me laisse libre mais de cette liberté que le moindre son de ma sonnette pétrifie. La cigale a cessé de chanter, le pin murmure encore. Suis-je pin ou cigale, compagnon ? Je n’entends que le bruit aigre de l’insuffisance. peut-être ne sonnes-tu pas assez fort ?
Jourdan
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Paris-texas de Wenders |
Les trois pierres
Au soleil d’aplomb il palpite comme une longue bête avec sa fourrure de pins qui le désigne.Entouré de fumées rasant les terres il paraît le seul fermement accroché. Bête assagie, heureuse, humant les collines. Sous ses remparts démantelés glissent les chemins d’oubli, les chemins à vif. Dans ses caves profondes l’empreinte vertigineuse de la mer.Il va dormir de mon sommeil. Je n’emporte que le saut joyeux de l’aube qui va pour le nommer, mais qui hésite à inscrire sur la pierre la masse de son secret. Ainsi restera-t-il ouvert et sous la voûte des ruelles résonnera la course des enfants.J’ai quelques instants, tenu ces visages dans mes mains, soudain dépossédées. Je laisse tout en ordre. Nul ne s’apercevra de mon passage. Ceci est bien et respecte la secrète noblesse du pays.
Jourdan, Le bonjour et l’adieu,