Le silence des murs......
Matins où le monde s’étonne
Mu par la main d’un nouveau-né
La chambre verte de Truffaut |
Entre rai lumineux et la bouche
Et chaque reflet est un cri
Nouveau de surprise d’exister -
Et les mélodies, les voix
Telles des pinceaux et des ailes
Qui vont où l’ouvert les porte –
Le silence des murs la pudeur du mort rose
Chuchotements d’odeurs au fond des années
Et la mer pieds nus dans les chambres désertes –
Mes yeux sont pris encore dans la nuit
Mais j’entends déjà le jour qui pétrit
Dans sa gorge la fauvette orphée –
Lorand Gaspar, extrait de La Maison près de la mer.
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Lien très intéressant sur Lorand Gaspar
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- www.oeuvresouvertes.net/autres_espaces/gaspar.html
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