L'Arbre, du sang sur les branches.....
L'olivier dans le champ de pierres sèches
laves nouées, flammes autour des
corps
crevasses, huile verte dégoulinante au long des
branches
des troncs mutilés
ce feu pétrifié sur les
écorces.
Recouverts de ce qui obscurément les hante,
crucifiés
couchés, abattus, sans pouvoir se
résigner
à s’écrouler tout à fait
une plaie au travers du flanc.
L’eau qu’ils n’ont jamais
trouvée
les olives qu’ils ne produisent
plus
cette obstination pourtant à
durer...
Leurs mains sont bleues comme la
nuit :
on dirait qu’ils se dressent
que la lumière de l’Été les
transfigure...
Didier Manyach, Impacts de Foudre (extrait)
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