Fouiller les ombres........
Le secret derrière la porte de F Lang |
Bouts d’hommes, bouts de femmes, les tristes complices,
Épandent aujourd’hui, bleues, rouges, des fleurettes
Sur leurs caveaux, qui timidement s’éclaircissent.
Ils sont devant la mort de pauvres marionnettes.
Oh, qu’ils semblent ici humbles et angoissés,
Tels des ombres, debout, masqués de noirs buissons !
Dans le vent automnal pleure qui n’est pas né,
On voit aussi des feux partir en déraison.
Les soupirs des amants vont dans les frondaisons
Et tout là-bas pourrit la mère avec l’enfant
La ronde des vivants paraît une illusion,
Diffuse étonnamment dans le soir et le vent.
Si confuse est leur vie, tourmentée d’émotions !
Dieu, pitié pour la femme en son cruel désastre
Et pour ce désespoir plein de lamentations.
Des esseulés sans mots errent en salle d’astres.
Traduction originale, due à Lionel-Édouard Martin
Tels des ombres, debout, masqués de noirs buissons !
Dans le vent automnal pleure qui n’est pas né,
On voit aussi des feux partir en déraison.
Les soupirs des amants vont dans les frondaisons
Et tout là-bas pourrit la mère avec l’enfant
La ronde des vivants paraît une illusion,
Diffuse étonnamment dans le soir et le vent.
Tetro de Coppola |
Si confuse est leur vie, tourmentée d’émotions !
Dieu, pitié pour la femme en son cruel désastre
Et pour ce désespoir plein de lamentations.
Des esseulés sans mots errent en salle d’astres.
Traduction originale, due à Lionel-Édouard Martin
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