La mort en son ombrage !
La rosée du printemps qui des branches obscuresLa rosée du printemps…
Ludwig ou le Crépuscule des Dieux de Visconti
Tombe, voici la nuit
Avec des rayons d’astres – ceux de jour, tu les as oubliés.
Sous l’arc de ronces tu gisais, et l’épine creusait
Plus avant dans le corps cristallin –
Qu’en plus grand feu l’âme à la nuit s’unisse.
D’astres s’est parée la fiancée,
Myrte pure
Penchée sur le fervent visage du défunt.
Plein de germinations d’averses
T’étreint infiniment le manteau bleu de la Madone.
Trakl, traduction de Lionel-Edouard Martin
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