samedi 19 janvier 2013

Trakl,


La mort en son ombrage ! 


Ludwig ou le Crépuscule des Dieux de Visconti
La rosée du printemps…
La rosée du printemps qui des branches obscures
Tombe, voici la nuit
Avec des rayons d’astres – ceux de jour, tu les as oubliés.
Sous l’arc de ronces tu gisais, et l’épine creusait
Plus avant dans le corps cristallin –
Qu’en plus grand feu l’âme à la nuit s’unisse.
D’astres s’est parée la fiancée,
Myrte pure
Penchée sur le fervent visage du défunt.
Plein de germinations d’averses
T’étreint infiniment le manteau bleu de la Madone.

Trakl, traduction de Lionel-Edouard Martin

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