samedi 9 février 2013

Laurence Werner David

La solitude du miroir nous parle!


D’innombrables miroirs, puis un seul insiste
au bord de la nuit.
Se répercutent les voix des plus doux parmi nous.
C’est une éternité que même les ombres d’hier
n’ont pas encore pris l’habitude d’entendre.

Au lever du jour, la violence a pris racine,
nous ne voyons plus clair :
« Je veux bien être moins aimée que la nuit qui claque sur moi ses parois
constellées, mais être mieux aimée », souffle la première lueur dans sa
langue de petite enfant fière."


Laurence Werner David, Cavaliers de la nuit





Puzzle of a Downfall Child de Serry Schatzberg
(Quand Angèle Paoli fait tout le travail...Excellente note d'ailleurs sur cette auteur dans TdF)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire