L'Ombre Hante les lieux....
Chassant vos pieds marins, vos chevilles de feuilles,
Comme un bûcheron, je dois vivre dans l'ombre,
Boire à cette bouche où les guêpes m'accueillent,
Elle bave un miel où mes gestes s'encombrent
Les Portes de la Nuit de Carné |
Olivier Larronde, L'etoile de mer
Les jours ne
s'en vont pas longtemps
Mais nous laissent leur poids qui pense.
Mon hiver sert en plat d'argent
Aux jours en grappes de vacances
Sans poids sans ombre, leur ballade
Dévêtit sur mon sol maussade
L'ombre changeante, ou devenir,
Qui s'y répand comme le sang
Interrogeable d'un présent.
Beaux nus dans le soleil mémoire
Volez ou plongez !
nous traitant
De passeurs et de passe-temps
Vers l'ambroisie de notre histoire.
- Allez-vous-en ! pas pour longtemps.
Mais nous laissent leur poids qui pense.
Mon hiver sert en plat d'argent
Aux jours en grappes de vacances
Sans poids sans ombre, leur ballade
Dévêtit sur mon sol maussade
L'ombre changeante, ou devenir,
Qui s'y répand comme le sang
Interrogeable d'un présent.
Beaux nus dans le soleil mémoire
Volez ou plongez !
nous traitant
De passeurs et de passe-temps
Vers l'ambroisie de notre histoire.
- Allez-vous-en ! pas pour longtemps.
La volonté des morts de Paul Leni (Image trouvée dans la boite à trésor de Florian Poinot) |
Le banquet
L'ombre amoncelle et ton amour s'y craque,
Né du désir qui me chassait de toi,
T'ouvrant sa foudre où le noir fait mon toit
Quand s'y reçoit un double de mes actes,
Né du désir qui me chassait de toi,
T'ouvrant sa foudre où le noir fait mon toit
Quand s'y reçoit un double de mes actes,
Autant d'entrées où souffrir veut sa loi
Que de piliers taillés dans les blessures
Multipliées par nos chairs à l'étroit
Pour s'orchestrer au banquet sans morsure.
Que de piliers taillés dans les blessures
Multipliées par nos chairs à l'étroit
Pour s'orchestrer au banquet sans morsure.
Celui qui bat invite à ses silences
Chaque chose autre où des futurs s'élancent
Dans l'escalier de ce don perpétuel
Comme ostensoir de votre cœur rituel.
Chaque chose autre où des futurs s'élancent
Dans l'escalier de ce don perpétuel
Comme ostensoir de votre cœur rituel.
Olivier Larronde, L'arbre à lettres.
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